vendredi 30 avril 2010

ROSE-ESTHER GUIGNARD.



ROSE-ESTHER GUIGNARD AU THEATRE MARIGNY le 31 Mai 2010 à 20h30: SALLE SCENE.

Ce 31 mai 2010, vous pourrez assister à un spectacle théâtral et corporel. Nous présenterons des extraits des pièces suivantes : " 'Illusions Comiques" d'Olivier Py, "Que d'espoir !" de Hanokh Levin, "Les Histrions" de Marion Aubert et "L'homme qui..." de Peter Brook inspirée de la lecture de" L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau" d'Oliver Sacks ( neurologue).
Pour ma part, vous pouvez me retrouver en patient qui retombe dans ses souvenirs d’enfance et chansons haïtiennes ; en directeur de théâtre qui est présent pour atténuer les attaques et adoucir le débat ; Le poète qui est mort…Le comédien qui parle de son art. Certes le poète est mort mais le « show » continu…Nous les acteurs pouvons nous trouver dans les publics, sur la scène.J’aurais un passage corporel aussi, incarnation à une divinité vaudou, ezulie- freda- dahomey chante et danse incantatoire en son honneur.

La Mise en scène est de Daniel Berlioux assisté de Nicolas Gibert.

Avec:

Alice David
Laurie Gobert
Rose Esther Guignard
Zoé Le Ber
Alexandre Lenis
Jérémy Petit
Daisy Sanchez
Yohan Vallée
Charles Van de Vyver

Entrée libre.

Le théâtre de Marigny se trouve au Carré Marigny, avenue Marigny
75008 PARIS, tout près du Rond Point des Champs Elysées.

Accès, métro : Champs-Elysées Clémenceau, Franklin Roosevelt.

ROSE-ESTHER GUIGNARD.


Rose-Esther Guignard par Jean-Louis Régnier.



SPECTACLES DES ATELIERS DANSE-THEATRE DES CONSERVATOIRES: Jeudi 27 et Vendredi 28 Mai 2010 à 20:30 à SILVIA MONTFORT.

REPRESENTATION AU THEATRE SILVIA MONFORT -PARC GEORGES BRASSENS: soirée corporelle.


Incursions transversales, mélange de corps, des genres, des univers, des conservatoires...

106, rue Brancion, 75015 Paris | 01 56 08 33 88
Parc Georges Brassens | M° Porte de Vanves (ligne 13)
Bus 58 / 62 / 89 / 95 | 191 | Tramway T3 station Brancion
Stations Vélib’ : 122 rue Brancion, M° Porte de Vanves, 40 bis & 37 rue des Morillons

http://www.nadiavadori.com/conservatoires.html

nadia vadori
http://www.nadiavadori.com
http://www.leprixdelessence.net

entrée libre sans réservation. (le spectacle commence à l’heure ).

mercredi 14 avril 2010

Avant-Première du film "A main nue" de Stéphane Demoustier et Guillaume Foresti demain au Gaumont Opéra.

Le film tournée a Chartres en octobre dernier sort en avant 1 er a Paris demain au Gaumont opéra 1 e a paris ( près du café operas ).

  • Scénario : Stéphane Demoustier et Guillaume Foresti, librement inspiré de "Cou de petit chat noir" de Julio Cortázar.
  • Avec : Arli Jover, Marc Barbé.
  • Produit par : Kometa Films (Edyta Janczak-Hiriart), en coproduction avec Année Zéro, avec le soutien de Centre Images – Région Centre, la Ville de Paris, avec la participation de France 3 et du CNC
  • Année : 2010
  • Durée : 12'52
  • Format : 35 mm - 1 :85/ dolby SR
  • Diffusion : France 3

Dans le bus, Dina est une nouvelle fois sous l’emprise incontrôlable de la volonté de ses mains : malgré elle, sa main se met à caresser la main d’un inconnu, Luc. Celui-ci traduit cette attitude comme une avance, et tente d’établir un contact plus poussé avec Dina. Après quelques échanges, Dina et Luc se retrouvent chez Dina, où elle se confie peu à peu et fait part du mal étrange dont elle dit être victime : ses mains sont indomptables, elles agissent de leur propre gré, bien souvent contre sa volonté. Au fil de la discussion, les corps se rapprochent, se découvrent, s’aiment. Mais l’audace et la possessivité des mains de Dina transforment rapidement l’étreinte du couple en une lutte, jusqu’à un point irrémédiable.

samedi 20 mars 2010

Dominique Blanc incarne toute la "Douleur" de Duras à l'atelier à spectacle de Vernouillet (28).

Mis en scène par Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang
La dernière guerre, Marguerite Duras l'a vécue tout à la fois comme femme dont le mari avait été déporté, comme résistante, mais aussi, comme écrivain. Lucide, étonnée, désespérée parfois, elle a, pendant ces années, tenu un journal, écrit des textes que lui inspirait tout ce qu'elle voyait, ce qu'elle vivait, les gens qu'elle rencontrait ou affrontait. Ce sont ces récits et des extraits de son journal, que Marguerite Duras a réunis sous le titre La Douleur. La Douleur est un récit autobiographique, le journal de l'absence éprouvante, de l'attente chargée de menaces, de la peur atroce, écrasante, du désespoir, de la honte de vivre en attendant le retour de Robert Antelme (Robert L. dans le texte), son mari, déporté dans un camp allemand. Elle ignore en cet avril 45, printemps de la Libération, s'il est toujours vivant. Errante dans une ville assommée, courant de bureau en bureau, maudissant son téléphone, ne mangeant plus, ne dormant plus, elle attend, elle guette, elle cherche le moindre signe d'espoir. La guerre continue en elle alors qu'alentour la joie de la Libération s'extériorise. Son groupe de résistants se réorganise pour encadrer le retour de ceux qui en reviennent. Lui aussi en reviendra, dans un corps où la vie n'a plus de poids. Avec la complicité de Thierry Thieû Niang, Patrice Chéreau met en scène l'une de ses actrices fétiches, la saisissante Dominique Blanc. Elle interprète l'un des textes les plus troublants de la littérature d'après-guerre : le journal de Marguerite Duras, dans lequel elle consigne sa vie après la libération de Paris et l'attente du retour de son mari, prisonnier des camps. Dominique Blanc fait résonner, jusque dans ses silences, ses soupirs, la simplicité et l'intensité de l'écriture durassienne.


© Ros Ribas

Carole Bellaïche

J'ai eu le coup foudre pour Dominique Blanc dans Phédre mise en scène par Patrice Chéreau.
J'ai eu la chance de la rencontrer ce fameux soir à l'atelier à spectacle de Vernouillet. J'ai decouvert une femme charmante, gentille, belle, extraordinaire, Exceptionnelle.

Elle éprouvait de l'émotion à dire son texte et elle nous l'a fait passer: Cette attente...Pendant le spectacle ça me prenait aux tripples par moment. Je suis resortie de là bouleversée. C'était très impressionnant et très poignant. Je n'avais jamais vu ça. Quand le spectacle s'est terminé, je crois qu'elle à dit" Au bout de 17 jours la fièvre est retombée, il a dit: ça va" en parlant de son mari. Et tac la lumière s'est éteinte et le monde est resté bouche bée et le silence a duré longtemps avant que les applaudissements éclatent.

« Partage de midi » de Claudel, mise en scène d’Antoine Caubet au Théâtre de l’Aquarium jusqu’au 25 avril 2010.

De Paul Claudel (version de 1905) mise en scène Antoine Caubet avec Pierre Baux, Antoine Caubet, Cécile Cholet, Victor de Oliveira.

Le Partage de Midi est un voyage intérieur, au coeur de l’être qui cherche sa voie, au cœur de la nécessaire rencontre de l’Autre, de celui, de celle qui bouleverse tout.

J'ai adoré cette pièce. Il y a des moments très poétiques. C'est très concret, très charnel, très physique. C'est vraiment bien le partie pris de l'auteur.

La première partie me faisait pleurer à chaudes larmes tellement c'était beau. C'est vraiment très violent, c'est vraiment beau et c'est rigoureux. C'est magnifique.

Les Nouvelles Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio adaptation Jean-Michel Ribes, Jean-Marie Gourio mise en scène Jean-Michel Ribes.

Théâtre du Rond-Point - Paris (75008)

S’il nous reste qu’une heure à vivre, ma femme elle range et moi je picole.Des phrases qui fusent sans prévenir. Ça jaillit, comme ça, à l’étourdie. Librement. Et ça rebondit de plus belle... À moins que ça s’arrête. Paf. Tout net. Bouche bée, dans une grimace. Ces brèves de comptoir que Jean-Marie Gourio, expert en la matière, et Jean- Michel Ribes, expert en théâtre, donnent à voir et à entendre, relèvent à leur façon du patrimoine de l’humanité. Recueillis avec soin et composés au petit point en un tout étonnamment homogène, ces traits d’esprit ondulés fascinent jusqu’au fou rire. C’est que, souvent involontaires, surgies du gosier innocent de piliers de bistrot invétérés, ces brèves dans leur candide assurance révèlent aussi un fond d’incertitude. Il doute de tout celui qui doute de rien. Fermement convaincu que « ce qui ne va pas dans la société, c’est les gens ». La preuve : « Ils ont dit qu’il allait pleuvoir et ils l’ont fait. » Aucun rapport ? Pas grave. On se jette un Ricard « a capella ». Jamais dupe, au fond : « C’est bien pour la France que les Américains ils aient un président antillais. » Qui dira le contraire ?

(c) Brigitte Enguérand

" Le Patron: moi je préférerais mourir plutôt d'aller à l'hospice.

La patronne: tu feras les deux!"

J'ai passé un bon moment. Un bon fou rire, une belle soirée.

Rose-Esther Guignard: "Prélude à une exposition".



mercredi 10 mars 2010

"Talents du Cercle" les 13 et 14 mars 2010 (grande salle du Cercle) dans le cadre du mois de la femme et donc sur le thème : "LES FEMMES".

Le Cercle Laïque de Dreux (28) organise une exposition artistique : "Talents du Cercle".

Vous trouverez des œuvres de toutes sortes comme des photographies sous verre, des aquarelles, peintures, dessins, etc... des sculptures,ou toute autre forme d'expression plastique.

Cette exposition sera le "décor" de notre repas de Printemps, le samedi 13 mars à 19h. Elle sera l'occasion d'un échange avec les artistes autour d'une projection le dimanche 14 mars à 15h et sera clôturée par un concert du groupe "Éphémère" (de Tchin) à 17h, suivi d'un pot amical.



1.2.

1."Murmure vers l'inconnu" 2. "les couleurs d'un regard"

site: http//cercle.laique.dreux.free.fr

E-mail: cercle.laique.dreux@tele2.fr


Théâtre _ Dominique Blanc "La Douleur" à l'atelier à Spectacle de Vernouillet (28)_ Vendredi 12 Mars 2010 / 21h.

La Douleur (Texte de Marguerite Duras) mise en Scène de Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang

La dernière guerre, Marguerite Duras l'a vécue comme femme dont le mari avait été déporté, comme résistante et comme écrivain. Elle a, pendant ces années, tenu un journal et écrit des textes que lui inspirait tout ce qu'elle voyait, ce qu'elle vivait, les gens qu'elle rencontrait ou affrontait.

La Douleur est un récit autobiographique, le journal de l'absence éprouvante, de l'attente chargée de menaces, de la peur atroce, écrasante, du désespoir, de la honte de vivre en attendant le retour de Robert Antelme, son mari, déporté dans un camp allemand. Elle ignore, en ce mois d'avril 1945, printemps de la Libération, s'il est toujours vivant. Errante dans une ville assommée, courant de bureau en bureau, maudissant son téléphone, ne mangeant plus, ne dormant plus, elle attend, elle guette, cherche le moindre signe d'espoir. La guerre continue en elle alors qu'alentour la joie de la Libération s'extériorise. Son groupe de résistants se réorganise pour encadrer le retour de ceux qui en reviennent. Lui aussi en reviendra, dans un corps où la vie n'a plus de poids.

Dominique Blanc interprète l'un des textes les plus troublants de la littérature d'après guerre : le journal de Marguerite Duras. L'actrice fait résonner, jusque dans ses soupirs, la simplicité et l'intensité de l'écriture durassienne.

Dominique Blanc est connue pour avoir tenu des seconds rôles divers et variés dans les drames ou les films à costumes de réalisateurs tels que Claude Chabrol, Claude Sautet, Patrice Chéreau, Régis Wargnier et James Ivory dans la seconde moitié des années 1980 et les années 1990.
Avec Isabelle Adjani et Nathalie Baye, elle est pour l'instant la seule comédienne à avoir obtenu quatre Césars : trois du Meilleur second rôle, en 1991, 1993 et 1999, respectivement pour Milou en mai de Louis Malle, Indochine de Régis Wargnier et Ceux qui m'aiment prendront le train de Patrice Chéreau, puis un de la Meilleure actrice en 2001 pour son rôle de femme délaissée devenue prostituée à l'aéroport d'Orly dans Stand-by de Roch Stéphanik. Elle est également lauréate d'un Molière reçu en 1998 pour Une maison de poupée d'Ibsen et d'un prix d'interprétation à Venise gagné en 2008 pour sa prestation en femme follement jalouse dans L'Autre de Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic.


dimanche 28 février 2010

Rose-Esther par Kida Caprio.


Cie Alexandra N'Possee "Nos limites" à l'atelier à spectacle de Vernouillet (28)_Vendredi 26 Février 2010 / 21h.

Dans un décor en forme de cage, sur un rythme soutenu à la limite du souffle, avec puissance et féminité, les six hip-hopeurs explorent leurs espaces de liberté et se confrontent à leurs limites pour les appréhender, les repousser et apprendre à mieux les connaître.

Nos Limites est la dixième création de la Compagnie Alexandra N'Possee. Elle illustre le rapport que nous entretenons avec nos limites, celles que la nature et la société nous imposent, et celles que nous nous fixons nous-même, au corps et à l'âme.

Créée en 1994 à Chambéry et résolument ancrée dans le mouvement hip hop, la Compagnie Alexandra N'Possee développe un style singulier sous la double influence de ses chorégraphes fondateurs Martine Jaussen et Abdennour Belalit.

http://www.alexandranpossee.fr/

FADA _ Chanson - Création "La caresse du clown" à l'atelier à spectacle de Vernouillet (28)

Vendredi 05 Février 2010 / 21h_Samedi 06 Février 2010 / 15h30_Samedi 06 Février 2010 / 21h

C'est à Bordeaux qu'est né le groupe Fada, de la rencontre entre quatre instrumentistes virtuoses et un poète militant.
Le quatuor pratique un groove intello-sensoriel, sur fond de polyrythmique funky, plus proche des constructions d'un Steve Coleman que des boucles ressassées en vigueur dans le «fonque» français.


La batterie de Vincent Sauve est sèche, nerveuse, précise. La basse de Benoît Lugué ronronne en se jouant des chausse-trappes, le Rhodes, piano de Xavier Duprat injecte un esprit ouvertement seventies, tandis que le saxophone de Denis Guivarc'h virevolte entre lyrisme contemporain et swing bop.

Marco Codjia, c'est le slammeur du groupe. Il ne se sert pas de la musique, il l'épouse. Loin de prendre le pas sur les instrumentistes, il se pose au contraire en véritable cinquième musicien, un jazzman qui échange et improvise avec les autres. Sa voix raconte, dénonce, chante, enchante, et ondule entre les arabesques des instrumentistes.

La fusion est totale !

http://www.myspace.com/fadamusic

Une très belle soirée, une très belle rencontre, un moment d'échange formidable.

Rose-Esther par Jérémy Cazes.


mercredi 17 février 2010

Rose-Esther Guignard: le théâtre dans le sang!

Immigrée en France à l’âge de 13 ans, Rose-Esther Guignard est entrain de réaliser son rêve d’enfance dans toute sa plénitude, celui de monter sur la planche et de sentir libre comme le vent. Apres avoir remporté deux prix pour le monologue ‘’Tezin’’, inspiré d’un conte haïtien que ses parents lui racontaient alors enfant, Rose-Esther entre au Conservatoire d’Art Dramatique Erik Satie à Paris ou elle prépare une formation de comédienne qu’elle compte boucler avec les plus grandes distinctions. Très attachée a son ile natale Haïti ou elle espère un jour monter sur les planches ou faire du cinéma avec ses compatriotes, la jeune comédienne s’est confiée à Kitelmache.net à travers 5 questions.

Kitelmache.net : Rose-Esther Guignard, parlez-nous un peu de vous ?

Rose-Esther: J’ai commencé à faire du théâtre l’année où je suis arrivée en France c’est-à-dire en 1998. J’avais 13 ans et demi. Je suis allée un mois à Saint-Rémy de Provence et j’étais pendant la période du Festival d’Avignon. J’ai donc découvert le théâtre et le cinéma en plein air. Le premier film que j'ai vu c’était Dis- moi que je rêve de Claude Mouriéras. A la fin d’une pièce de théâtre que je venais de voir, je suis montée sur scène. J’ai commencé à jouer la comédie et à danser. C’est à partir de là que j’ai voulu en faire mon métier.
Au début de l’année scolaire 98, ma mère m’a inscrit au Cercle Laïque de Dreux avec Jean-Pierre Dubreuil et j’en ai fait pendant 7 ans et 1 an avec Jonathan Dos Santos qui à été élève au Conservatoire de Théâtre du Centre de Paris. En même temps, je faisais de la danse et même une année de chant lyrique. J’ai eu de l’aide pour préparer mes concours d’entrée au conservatoire de théâtre par Florence Barikosky, Jean-Pierre Dubreuil et Jonathan Dos Santos. Je suis comédienne en deuxième année du conservatoire de théâtre Erik Satie à Paris…

Kitelmache.net : En tant qu’haïtienne d’origine évoluant en France, quelles ont été, jusqu'a présent, les difficultés auxquelles vous avez du faire face pour mener à bien votre carrière artistique ?

Rose-Esther: J’ai du travailler très dur. D’une part, la première fois que j’ai passé mes concours de théâtre, dans un des conservatoires on m’a dit : « Mademoiselle, on ne vous comprend pas quand vous parlez. Il faudra faire une école spécialisée, revenez l’année prochaine ». Où encore « vous avez tout ce qu’il vous faut mais travaillez votre diction et revenez l’année prochaine.
L’année suivante, mon professeur de théâtre d’aujourd’hui Daniel Berlioux m’a donné ma chance. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de cours de diction dans ce conservatoire mais que si j’étais prête à travailler de mon côté, il était prêt à travailler avec moi. J’ai du faire plus d’un an d’orthophonie pour travailler ma diction. Je dois me battre ! Car, il est vrai, qu'il n'y a pas de place pour les acteurs de type africain dans le monde du cinéma en France, et c'est dommage. Mais je sais que ça y arrivera un jour et il faut être patiente.

Kitelmache.net : Quels ont été jusqu’ici les grands moments dans votre carrière de jeune comédienne ?

Rose-Esther: D'avoir été sélectionnée à un concours pour représenter la Région Centre au 60éme Festival de Cannes 2007. J’étais invitée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports pour le 26éme Prix de la Jeunesse. Ca n’a pas été simple. Pour être sélectionnée, j’ai écrit une lettre de motivation, ainsi qu’un texte de quatre pages, sous forme d’un dialogue, exprimant mon rapport au cinéma et aux films, à travers le thème de la lumière.
Ensuite, j’ai eu deux prix pour ma création Tézin aux Deuxième Pressions de la scène à l’atelier à Spectacle de Vernouillet : Le coup de cœur de la FNAC : 200 euros en bon d'achat et Le coup de pouce de l'Atelier : 2 jours de résidence artistique. Tezin est un conte populaire traditionnel qu’on me racontait lorsque j’étais enfant en Haïti. A partir de ma mémoire, j’ai d’abord écrit le texte avant de l’apprendre et de le mettre en scène…C’est l’histoire de Mélina qui rencontre le poisson Tézin en allant puiser de l’eau à la rivière…

En Octobre 2007, j’ai réussi mon entrée au Conservatoire du 7éme arrondissement à Paris. Puis en 2008, j’ai mon troisième prix pour ce même conte : Prix de la Meilleure Œuvre Originale au 12éme Rencontres du Jeune Théâtre à Savigny-sur-Orge. En avril 2008, j’ai joué sur la scène du célèbre théâtre Marigny à Paris, avec ma classe d’art dramatique.

Kitelmache.net : Quel impact votre carrière artistique peut-elle avoir sur la communauté haïtienne à Paris ?

Rose-Esther: J’aime bien entendre à la TV, à la radio ou dans les journaux, lorsque des Haïtiens réussissent dans leur carrière artistique : Mimi Barthélemy, Anthony Kavanagh…Dany Laferrière, Raoul Peck… Je me sens fière de mes origines, ce petit pays toujours en lutte pour s’en sortir. Je pense que pour tout haïtien c’est important de pouvoir être fière de ses origines. Aujourd’hui je suis Franco-Haïtienne mais mes racines sont en Haïti.

Kitelmache.net : Vous êtes très jeune, comment voyez-vous la suite de votre carrière ?

Rose-Esther: Je veux faire du théâtre et du cinéma. Je pense que nous pourrons faire tomber toutes ces barrières qui étouffent la création théâtrale et cinématographique. J’ai vu des anglais jouer Molière mais jamais de noire, même en costume contemporain ! J’ai encore un an d’étude au conservatoire. Dès que je peux je fais des figurations ou des petits rôles au cinéma, je suis à l’affut de tout ce qui touche le milieu artistique, veux réussir et j’y crois.


Propos recueillis par djecee djecee@kitelmache.net / http://kitelmache.net/

samedi 30 janvier 2010

Quelques images de mon séjour aux Cayes en Haïti.

«Je viens d'un pays où le Merveilleux n'est pas un élément savant, mais bien une des composantes historiques de la sensibilité et de l'ensemble de la culture même du peuple haïtien.» René Dépestre


A port-Salut_Mer Caraïbes.

Port-Salut: Restaurant et plage_Mer Caraïbes en Haïti.

« Si je ne me raisonnais à certains moments, je crierais à qui voudrait bien l’entendre qu’Haïti est le plus beau et le plus ravissant pays du monde et que les Haïtiens représentent un peuple beau, grand et magnifique. (...) » Jean Métellus – Haïti une nation pathétique


Rose-Esther_Très Expressive.

Retour au pays natal...Vacances en Haïti...2009

Comme vous voyez, je suis encore très impressionnée par notre voyage en Haïti. C’est vrai que c’est un pays vraiment étonnant. C’est vrai aussi, que par rapport au nombre d’habitants, il y a une grande quantité d’artistes et d’écrivains.




Quelques expressions.

Quelques images de mon voyage en Haïti l'été dernier avant le seïsme.


Premier jour en Haïti: Diquini à Port- au- Prince.

Chez Rose-Marie (une amie Haïtienne) à Diquini à Port-au-Prince.

Premier amour, de Samuel Beckett, par Sami Frey au théâtre de l'atelier- Paris.

Le comédien a mis en scène et interprète la nouvelle "Premier amour" de Samuel Beckett au théâtre de l'Atelier à Paris.

L'histoire: « J'associe, à tort ou à raison, mon mariage avec la mort de mon père, dans le temps.
Qu'il existe d'autre liens, sur d'autres plans, entre ces deux affaires, c'est possible.
Il m'est déjà difficile de dire ce que je crois savoir. » Samuel Beckett

Théâtre - Création: PlayGround Compagnie " Le Grand Projet " à l'atelier à Spectacle de Vernouillet (28).

Documentaire théâtral pour 5 comédiennes et 24 interviewés

Avez-vous un grand projet ?
Pour vous, qu'est-ce que travailler ?
Pour vous, qu'est-ce que jouer ?

En partant de ces trois questions, cinq comédiennes nous livrent, entre autobiographie et fiction, leurs souvenirs, leurs rêves et leurs questionnements. Elles se racontent, s'inventent d'autres vies, se projettent, jouent. On les voit devenir enfant, nuage, mère, femme d'affaire, caissière, poupée, Bérénice, vieille… A ce jeu scénique vient s'ajouter un jeu filmé sous forme d'interviews. Les trois mêmes questions étant posées à des inconnus, des passants, des jeunes, des vieux… Ainsi les réponses des comédiennes et des interviewés croisent et se font échos.
Et là surgissent d'autres questions : Est-ce un réel documentaire ? Les interviewés jouent-ils aussi ? Sont-ils les seconds rôles de cette pièce ? On ne le saura pas. Qu'est-ce qui est vrai dans tout cela ? Notre liberté d'imaginer …

Le scénario, l'histoire en elle-même et les jeu des comédiennes m'ont plu et j'ai bien accroché.

Théâtre - Création: Cie de l'ange "Exercices de Style" à l'atelier à Spectacle de vernouillet le mercredi 2 Décembre 2009.

L'exercice consiste de la raconter 99 fois sans que ce soit jamais la même ! Quel style !
Ce texte de Raymond Queneau, est un condensé de poésie, une truculence du langage et aussi une difficulté pour les acteurs qui sont tout au long de la pièce sur le fil du rasoir. Mais la Compagnie de l'ange, menée par Pierre-Marie Escourou relève le défi !
Cette prouesse linguistique et un pur divertissement proposé par Pierre-Marie Escourou !

Superbe spectacle, une soirée fort agréable.Bonne continuation à vous.

Marc Jolivet: Deux Invitations pour voir " Mon frère l'ours blanc " à la salle Gaveau.


PRODUCTION HAPPY SHOW

Merci encore pour cette magnifique rencontre et d'échanges.

http://www.marcjolivet.fr/