RENCONTRE AVEC :
Bruno Hodebert :
Producteur
(Bernie, L’Origine du Monde)
Coordinateur des études de l’ESEC
et
Fabienne Servan-Schreiber,
Productrice CINETV
(Fiction et Documentaire TV, cinéma)
(Jean De La Fontaine, La Pompadour)
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Les Mécanismes de la production :
Fabienne Servan-Schreiber : Le métier de producteur c’est une chose qu’elle trouve extraordinaire, ça fait appelle à des registres extrêmement variés, c’est-à-dire d’un côté ils sont obligés de parler d’argent et en même temps il y a l’aspect artistique de l’autre côté.
Bruno Hodebert : N’est pas qu’un homme d’argent, déjà c’est l’idée qu’il faut se retirer de la tête.
L’origine d’un film c’est quand même la rencontre entre un réalisateur, un scénariste, un projet qui est plus ou moins avancé et puis des producteurs qui décident d’essayer de faire que ce film existe. C’est vraiment un rôle d’accompagnement qui est très important pour lui, mais pas pour tous les producteurs. Donc leur rôle, une fois qu’il a décidé lui-même de l’intérêt de réaliser ce projet, c’est d’être persuasif auprès des différents partenaires financiers qu’il faudra entraîner dans cette aventure.
…
Les spécificités de la Production à la télévision :
Fabienne Servan-Schreiber : Le marché est un petit peu formaté c’est-a dire qu’ils devront rentrer dans les cases de chaque chaîne de télévision. Leur métier consiste à bien connaître les directions des programmes et des lignes éditoriales des chaines de télévision. A l’intérieur ils essaient de proposer des programmes qui pourront être acceptés. Ils viennent en même temps soit de leur envie de faire des films, eux, producteurs, soit de tous les réalisateurs, les auteurs qui viennent avec leurs idées. Ils devront transmettre leurs envies et transformer les scènes c’est-à-dire les faire rentrer dans ces cases. Le métier de producteur c’est le montage artistique des idées. Après il peut demander aux chaines de participer au développement du projet et lorsque celui-ci est accepté, le producteur peut produire, et aller chercher de l’argent un peu partout
…
La production, un métier de passion :
Fabienne Servan-Schreiber : Elle a commencé sa société en 82 quand elle a vu que le marché s’ouvrait, elle à commencé à produire des documentaires et puis des fictions. Après elle a commencé à produire au cinéma. Ce qu’elle adore c’est d’abord avoir une formidable équipe dans sa société, parce que c’est d’abord un travail perpétuellement collectif mais ça c’est valable pour tous les métiers du cinéma. En gros un film ne se fait jamais seul, on partage avec les gens et d’un autre côté, c’est un métier où on est toujours en appétit, en quête perpétuelle. C’est quand même très agréable, c’est un rapport actif à la vie.
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Autres :
La principale qualité de ce métier c’est l’obstination.
Il ne devrait pas y avoir de barrières entre les acteurs du théâtre, du cinéma et de la télévision.
C’est un métier très solitaire des fois. Le producteur et le réalisateur sont les deux personnes qui sont là tout le temps, il faut savoir courir le marathon et faire travailler l’esprit toutes les trois minutes. C’est un métier de persévérance et de réseaux.
« Ne sacrifiez jamais vos vies personnelles, c’est ça qui fait qu’on y tient, donc la vie professionnelle est en parallèle ».
F S-S
A 14 h 30, je suis allée voir « Ploy » de Pen-ek Ratanarung avec Célia. Je me suis assise confortablement mais la chaise était un peu bancale et couinait. D’un côté j’avais une personne âgée et de l’autre côté j’avais Célia qui était entrain de dormir. Elle était tellement fatiguée qu’elle est rentrée dormir après la séance. Pour ma part, je suis allée faire un petit tour au Palais du Festival, au sous-sol pour prendre des documents et découvrir tous les espaces et les stands. J’en ai profité pour passer quelques coups de fils à Anthony D qui organisait des soirées sur Cannes et Florence A qui était au Festival comme attachée de presse. J’avais travaillé l’été dernier avec elle comme stagiaire régie sur le court-métrage : «Violaine et Frédérique font trois » de Guillaume Bureau (Château-Rouge). Je suis tombée sur les garçons avec qui j’étais la veille au soir : Benjamin Zimmermann, Alexandre Nicol, Jean-Marie et Bastien Jacquet, je suis restée un peu avec eux et après je les ai perdus de vue.
J’avais rendez-vous avec Florence A à la Portière, juste en face de marches bleues du Palais pour boire un coup et échange un peu. J’avais encore un peu de temps et j’en ai profité pour voir la descente et la montée des marches. Quelle foule, il y avait même des gens dans les arbres et une fille avec une pancarte : « Angelina Jolie adopt me ». On voit de tout à cannes. C’était l’heure de mon rendez-vous et je devais y aller. J’ai attendu Florence environ 30 minutes et enfin elle est arrivée … Nous avons beaucoup discuté et elle m’a conseillé d’aller voir « Am Ende Kommen Touristen » (et puis les touristes) de Robert Thalheim à 22 h. Elle m’a dit qu’elle sera dans la salle avec le réalisateur. C’est un film intéressant et dont on pourrait parler après.
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