dimanche 18 décembre 2011

Super moment au théâtre du rond point: Tout est normal mon coeur scintille de et avec Jacques Gamblin.

Synopsis:
Le coeur n’est pas à gauche, comme on le raconte à tort et à travers, il est au centre.
Un ange tombé du ciel, Jacques Gamblin. C’est un clown grave, un aventurier des expériences humaines, tendres et drôles. Il éprouve, donc il vit. Il transmet. Raconte, revit, partage. Lui, aérien, jongleur, dit au rythme des battements du coeur son existence immédiate, et le plateau flotte sous ses pas. Il part de l’expérience de la peur, d’un passage chez le cardiologue. Injection du liquide radioactif. Il voit s’agiter l’organe vital sur le petit écran, et tout autour des lumières, ça pétille d’étoiles luisantes. « Tout va bien, votre coeur scintille. » Et le voilà sur pattes, animal au coeur à vif, qui renaît dans des lumières somptueuses, échiquier de l’instant présent, vécu comme un cadeau. Et pour dire le monde qui danse, Claire Tran et Bastien Lefèvre volent, virevoltent en costumes noirs et pieds nus autour de Gamblin qui danse à son tour, fait des trucs insensés avec ses bras et ses jambes. La question cruciale : comment rebondir après la chute, comment revivre après le deuil d’un amour parti ? Et d’autres questions graves : d’où vient la poussière ramassée sous le lit ? Où vont les moutons de poussière séparés du troupeau ? Et les girafes égarées qui se font des noeuds au cou ? Et la musaraigne au coeur qui bat en mode castagnettes, contre l’éléphant qui vit longtemps mais moins fort ? Bestioles et passants, amis et amours, et cette femme aux jambes longues comme un rêve érotique, inoubliables. Gamblin vit, écrit, met en scène, joue. Quatrième solo théâtral aprèsQuincailleries, Le Toucher de la hanche et Entre courir et voler il n’y a qu’un pas papa, la figure si singulière du cinéma français (Pédale douce, Les Enfants du marais, Laissez passer, Le Premier Jour du reste de ta vie, Le Nom des gens…) se distingue avec audace dans un joyau dansant, il transfigure la scène et la vie en bestiaire poétique et joyeux
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Jacques Gamblin dans " Tout est normal, mon coeur scintille" © Giovanni Cittadini Cesi © Radio France Giovanni Cittadini Cesi