samedi 30 avril 2011

INVITATION par GALLOTTA pour "Faut qu'je danse! création et Daphnis é Chloè" re-crétion_ Théâtre de la Ville.

Jean-Claude Gallotta Chorégraphe
CCN de Grenoble Groupe Emile Dubois Compagnie

Faut qu'je danse / Daphnis é Chloé

du 18 au 30 avril 2011 Danse_durée : 1H30

Un cri, une urgence ! Le chorégraphe Jean-Claude Gallotta n’a jamais été du genre à cacher ses sentiments, ses émotions. Lorsqu’il faut y aller, dire tout haut ce qu’on murmure, foncer dans le tas, Gallotta est là. En première ligne, il s’offre un solo intitulé Faut qu’je danse! et c’est comme ça. Que dire de plus, sinon souligner la beauté du geste, la force de l’élan que rien ni personne ne peut arrêter. Ce nouveau solo, vingt-huit ans après Hommage à Yves P. (1983), introduit la reprise par trois jeunes interprètes d’une de ses pièces-phares, Daphnis é Chloé, dansée en 1982 par Mathilde Altaraz, Pascal Gravat et Gallotta lui-même. Pour revivre sans nostalgie les circonstances de cette création autour de la fable de Chloé, épouse du jeune berger Daphnis, enlevée par des pirates, Gallotta rassemble ses souvenirs de l’époque, les cri tiques aussi dont celle de l’écrivain Hervé Guibert qui intitula son papier Racheter la mort des gestes. C’est ce que compte faire en premier Gallotta, et peu importe le prix à payer.

Jeanne Liger

Photos_Meute à Lyon 2011: Rose-Esther Guignard.



Festival "auteurs de troubles" à Lyon: Rose-Esther Guignard



jeudi 7 avril 2011

Le programme du Festival "Auteurs de Troubles".


Artistes et Intervenants: Nadia Vadori Gauthier...

Auteur de 6 pièces chorégraphiques, Nadia Vadori Gauthier, créé la compagnie les Souliers Rouges en 2001, avec laquelle elle a fait des spectacles entre 2003 et 2007.

En 2007, elle fonde Le prix de l’essence, pour questionner les conditions d’accès à sa propre essence dans le contexte de la mondialisation. Elle poursuit ses recherches basées sur la perception, les textures internes et externes, et travaille la performance en lien avec l’image vidéo. Elle pose la question du corps comme sujet et/ou objet et cherche d’autres formes de corporéité. Elle est engagée actuellement dans un processus artistique incluant l’approche somatique et la vidéo. Elle partage son temps entre la création, la recherche et l’enseignement.

Sa formation interdisciplinaire la conduit à associer plusieurs formes artistiques, à explorer les textures plastiques et corporelles et à faire des recherches sur le mouvement et les processus de création. Au fil des années, elle s’est constitué une grammaire d’improvisation pour la performance qu’elle enseigne. Elle organise des interventions «sauvages» d’improvisation dans des lieux publics parisiens. Elle explore actuellement avec ses élèves, la question de la meute et du devenir animal.


http://www.nadiavadori.com/ACCUEIL.html

Les meutes_ "Le devenir animal" 6 et 7 Avril.

« Le devenir-animal, ce n'est pas devenir-un-animal, ni faire l'animal, ou ressembler à un animal , ni imiter l'animal, ou encore croire que l'on est un animal ou se déguiser en animal. L'animal n'a pas besoin d'être identifié. Ce n'est en aucune façon représenter l'animal __

Devenir- animal c'est suivre une zone d'indiscernabilité, conjuguer des vitesses, déplacer des articulations, mêler ses molécules de corps à des molécules d'inconscient, de loup, de nuage ou de guêpe ; c'est générer des différentiels entre particules, c'est devenir matériau vivant polymorphe, bestiole de soi, c'est habiter les intervalles, faire rhizome avec l'ensemble des devenirs…

Chaque devenir animal cherche des alliances avec ses semblables, sans pour autant perdre sa liberté de circulation. Il se frotte, se frôle, court, joue, fuit. Tantôt il va seul, tantôt il se mêle. _Il y a une liberté féroce et joyeuse dans le fait de faire meute. Elle opère par contagion. » Nadia Vadori
Extrait de «Le corps des images» «Une contagion des devenirs» Mémoire de Master 2 département arts plastiques (théorie et pratique de l'art contemporain et des nouveaux médias).
université Paris 8 UFR Arts Philosophie et Esthétique.

Festival de Danse "Auteurs de Troubles": L'Orestie de Vladimir Hugot et Rose-Esther Guignard

Nous nous sommes basés sur l'histoire d'Oreste qui commet un parricide (il tue sa mère et son beau père car ceux-ci ont tué son père; il se fait alors poursuivre par les Erynnies, divinités qui le persécutent. Il doit alors se purifier pour retrouver la paix. Les Erynnies divinités persécutrices deviennent dès lors Euménides et protectrices).