samedi 9 juin 2007

Rencontres professionnelles avec Alain Bouffartigue, vice-président de l'AFCAE

Rencontres professionnelles avec Alain Bouffartigue, vice-président de l'AFCAE (Association Française des Cinémas d'Art et d'Essai). Il nous parle aujourd'hui du cinéma d'art et essai. Qu'est-ce ? Comment s'exprime-t-il en France ? Quel est le rôle de l'AFCAE dans son développement ?

Rencontres professionnelles avec
Alain Bouffartigue
vice-président de l'AFCAE
Le mouvement d’Art et Essai à travers l’AFCAE :




En 1955, il y avait 5 salles parisiennes qui fondaient l’AFCAE, donc c’était sur la capitale de la France, 5 cinémas très spécialisés au milieu des exploitations de cette époque-là qui étaient évidemment très, très différentes : c’était du au cinéma. Il y avait le cinéma, la télévision n’était pas très importante.

La notion d’ « Art et Essai » :
On dit « ça c’est commercial » ou « c’est de l’art et essai » mais non il peut y avoir des films qui relèvent de l’Art et Essai et qui marchent très bien en salle. L’Art et Essai ce n’est pas des films qui sont différents : ce sont des films qui répondent à certaines exigences, regards, intelligence, sens de l’intégrité, points de vue
...
Comment se porte le cinéma d’Art et Essai aujourd’hui ?
Personne ne veut du mal à tout cela, tout le monde est pour l’exception culturelle, la diversité culturelle. Le problème c’est qu’il y a des logiques économiques et, si on ne met pas de garde fou, s’il n’y a pas une régulation, un certain nombre de garanties qui sont apportées, forcement c’est dans la nature de prendre le dessus. A ce moment là il y a donc des choses qui sont balayées. C’est très difficile de défendre ses acquis sans se crisper sur des formes antérieures.

Autres : « Il ne faut pas décourager le spectateur, trop des films, ils finissent par ne plus y aller. » AB


Cet après midi j’ai mangé avec Alexis C à la Boule d’Or. On a mangé du couscous pour une assiette de couscous c’est une assiette, une vrai et c’était très bien. Après, il est allé voir un film au Miramar et je suis allée à la recherche des mes photos dans différents studios : Photo Traverso et photofestival, Tam tam photos, Sud photo, Off agence d’images...et je suis allée faire un petit tour au Palais du Festival, au sous-sol, pour prendre des documents et j’ai été invitée à voir un film dans la sélection short film corner par Sene Fara : "Libre Arbitre"


« Le monde est si beau qu’il vaut la peine qu’on se battre pour lui » SF dans LA



J’en ai profité pour envoyer un message à Thierry Méranger (mon ancien professeur de cinéma, critique aux Cahiers du Cinéma), pour se rencontrer si possible, c’est la seule personne qu’il me reste à voir. J’étais tellement fatiguée que je suis rentrée. Cette fois-ci je ne pouvais pas jouer à la dure et me dire « tu vas tenir jusqu’au bout ». D’abord, je suis allée dans la chambre 764, celle de Sandra I, car je n’avais pas la clef. Il fallait absolument que je me repose, alors finalement nous sommes allées à l’accueil pour demander de nous ouvrir exceptionnellement ma chambre. Ce soir il y a une soirée au bord de la plage mais entre temps j’ai reçu un message de Mr Thierry Méranger qui m’a dit : « Je suis ce soir à la semaine de la critique ». J’ai sursauté et je me suis levée. J’ai demandé à Sandra I si elle voulait venir avec moi. Arrivée devant l’hôtel c’était trop tard pour la navette, allez c’est parti pour le bus ! On a attendu longtemps. La séance était à 22 h 30 et j’avais peur de la rater. On a spidé, une fois arrivées devant l’Hôtel de Ville de Cannes, Sandra courait presque dernière moi, on s’est faufilé entre la foule et les voitures. En arrivant à l’Espace Miramar on s’est mis dans la première file mais ce n’était pas la bonne…Il fallait tout recommencer à zéro et à ce moment-là j’ai vu Mr Thierry Méranger …Nous sommes rentrés mais je ne peux pas vous dire comment. Nous avons trouvé des places un petit peu en bas à gauche et une fois bien installés c’est là qu’il m’a annoncé que c’était un film d’horreur : « A l’intérieur » de Julien Maury et Alexandre Bustillo. Heureusement que vous n’avez pas vu mon visage … Pendant le film il y a une personne qui est sortie. Par moments il y en a qui rigolaient très fort. Dès le début du film j’ai eu un sursaut et voilà c’est parti et j’y ai survécu. En sortant on a pris quelques photos des comédiens et posé quelques questions. Nous avons fait un bout de chemin ensemble car nous prenions le bus au même endroit. A Cannes, l’argent file très vite, il nous fallait chercher un distri-banque et ensuite nous avons discuté longuement.


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